Le burkina : suite et fin
Ainsi comme l’annonçait l’article précédent nous avons retrouvé Benjamin II mais aussi Mathilde a retrouvé cette pu… de Salmonelle. Nous avons donc rebroussé chemin jusque Ouagadougou pour trouver une clinique où Mathilde pourrait soigner cette maladie une fois pour toute.
Nous avons donc pu regoûter aux joies des gaz d’échappements des scooters filant à toute vitesse dans les rues de la capitale. Nous avons pu aussi regoûter aux sandwichs du maquis d’à coté, maquis qui ferme à 2h du matin tous les soirs où il y a trois types de serveuses d’après les observations (et uniquement les observations) de Benjamin II (qui l’a vraiment beaucoup fréquenté) : la serveuse, l’hôtesse et la péripatéticienne…. Ce maquis nous empêchent quelques fois de dormir par le volume sonore de sa musique africaine. Ainsi nous avons fait notre vrai et définitif « Au revoir africain » à Benjamin II (« africain »,car nous nous sommes promis de nous revoir à Nancy : ce jeune homme fait une formation à Metz à la rentrée).
Ce week end nous avons donc repris notre route direction Sabou la petite ville que nous avions quitté brusquement mercredi matin. L’objectif était de se rapprocher de Koudougou, 3 ème ville du pays tout en passant un week end au calme. Sabou était idéal : à 25 km de Koudougou et situé à coté d’un grand étang, que demande le peuple. Il faut savoir que cet étang fait de Sabou une petite ville à part : il s’agit d’une mare aux caïmans sacrés.
En tant que touristes vous pouvez acheter aux responsables de l’étang un poulet pour qu’ils le donnent à manger à un des crocodiles sacrés. Une fois le crocodile sorti de l’eau (tiré par la queue par une des personnes responsables) vous pouvez regardez cette gentille petite bête manger son poulet et vous pouvez même vous faire prendre en photo à coté. Sur le week end nous avons quand même vu passer une dizaine de groupes de touristes, bref bien assez pour ne pas à notre tour payer pour faire sortir un crocodile « sacré ».
Sinon ce charmant petit bled peut se transformer très vite en enfer quand tous les jours et au moins 20 fois par jour un enfant vient vous voir et vous dit : « Nassara !!! y’a pas de cadeau ??? » (traduction : le blanc !!! t’as pas ramené un cadeau pour moi ???). Alors au début très poliment, tu leur expliques que : « non il n’y a pas de cadeau » et qu’on ne peut pas faire de cadeau à tout le monde, mais au fil des jours cela se transforme en : « NON !!!!! NASSSARA N’A PAS DE CADEAU ET PUIS C’EST TOUT !!!! »
En tout cas Sabou n’aura pas était une ville porte bonheur pour le projet Aquaba, en effet j’y (Ben), (après Mathilde dans la nuit de mardi à mercredi déjà ici) suis tombé malade. Je vous passe les détails mais je me suis un peu battu contre la fièvre samedi et dimanche et comme lundi cela n’allait pas mieux nous avons donc décidé de rebrousser chemin pour Ouagadougou et retrouver la clinique où Mathilde s’est faite soigner. Après un diagnostic et des analyses précises en laboratoire nous avons décelé le mal, il se nomme shigelle. C’est une petite bébête voisine de la salmonelle. J’avais donc la shigellose. Un traitement à base d’antibiotique capable de tuer tout ça et aujourd’hui je vais déjà mieux.
Nous avons tout de même réussi à aller à Koudougou, ne vous inquiétez pas. Après les deux échecs de l’halte par Sabou nous avons décidé d’y aller directement . On nous avait conseillé d’aller à Koudougou pour sa ferme « Spiruline » où un projet de recyclage des eaux est envisagé pour économiser l’eau.
En effet la spiruline est une algue verte qui pousse en milieu aquatique donc qui demande beaucoup d’eau. La spiruline est très riche en protéine végétale et en vitamines : elle est donc cultivée pour ses qualités nutritionnelles et énergétiques et peut être consommés en poudre (dans la soupe ou la bouillie) ou en gélule.
Voila je pense que vous savez tout sur nos dernières aventures burkinabè… A l’heure où j’écris nous sommes encore à Ouagadougou mais nous la quittons définitivement (et je ne pense pas me tromper cette fois ci) demain pour rejoindre le Togo. Cet article sera donc publié au Togo, 5ème et dernier pays du projet Aquaba
Nous avons donc pu regoûter aux joies des gaz d’échappements des scooters filant à toute vitesse dans les rues de la capitale. Nous avons pu aussi regoûter aux sandwichs du maquis d’à coté, maquis qui ferme à 2h du matin tous les soirs où il y a trois types de serveuses d’après les observations (et uniquement les observations) de Benjamin II (qui l’a vraiment beaucoup fréquenté) : la serveuse, l’hôtesse et la péripatéticienne…. Ce maquis nous empêchent quelques fois de dormir par le volume sonore de sa musique africaine. Ainsi nous avons fait notre vrai et définitif « Au revoir africain » à Benjamin II (« africain »,car nous nous sommes promis de nous revoir à Nancy : ce jeune homme fait une formation à Metz à la rentrée).
Ce week end nous avons donc repris notre route direction Sabou la petite ville que nous avions quitté brusquement mercredi matin. L’objectif était de se rapprocher de Koudougou, 3 ème ville du pays tout en passant un week end au calme. Sabou était idéal : à 25 km de Koudougou et situé à coté d’un grand étang, que demande le peuple. Il faut savoir que cet étang fait de Sabou une petite ville à part : il s’agit d’une mare aux caïmans sacrés.
En tant que touristes vous pouvez acheter aux responsables de l’étang un poulet pour qu’ils le donnent à manger à un des crocodiles sacrés. Une fois le crocodile sorti de l’eau (tiré par la queue par une des personnes responsables) vous pouvez regardez cette gentille petite bête manger son poulet et vous pouvez même vous faire prendre en photo à coté. Sur le week end nous avons quand même vu passer une dizaine de groupes de touristes, bref bien assez pour ne pas à notre tour payer pour faire sortir un crocodile « sacré ».
Sinon ce charmant petit bled peut se transformer très vite en enfer quand tous les jours et au moins 20 fois par jour un enfant vient vous voir et vous dit : « Nassara !!! y’a pas de cadeau ??? » (traduction : le blanc !!! t’as pas ramené un cadeau pour moi ???). Alors au début très poliment, tu leur expliques que : « non il n’y a pas de cadeau » et qu’on ne peut pas faire de cadeau à tout le monde, mais au fil des jours cela se transforme en : « NON !!!!! NASSSARA N’A PAS DE CADEAU ET PUIS C’EST TOUT !!!! »
En tout cas Sabou n’aura pas était une ville porte bonheur pour le projet Aquaba, en effet j’y (Ben), (après Mathilde dans la nuit de mardi à mercredi déjà ici) suis tombé malade. Je vous passe les détails mais je me suis un peu battu contre la fièvre samedi et dimanche et comme lundi cela n’allait pas mieux nous avons donc décidé de rebrousser chemin pour Ouagadougou et retrouver la clinique où Mathilde s’est faite soigner. Après un diagnostic et des analyses précises en laboratoire nous avons décelé le mal, il se nomme shigelle. C’est une petite bébête voisine de la salmonelle. J’avais donc la shigellose. Un traitement à base d’antibiotique capable de tuer tout ça et aujourd’hui je vais déjà mieux.
Nous avons tout de même réussi à aller à Koudougou, ne vous inquiétez pas. Après les deux échecs de l’halte par Sabou nous avons décidé d’y aller directement . On nous avait conseillé d’aller à Koudougou pour sa ferme « Spiruline » où un projet de recyclage des eaux est envisagé pour économiser l’eau.
En effet la spiruline est une algue verte qui pousse en milieu aquatique donc qui demande beaucoup d’eau. La spiruline est très riche en protéine végétale et en vitamines : elle est donc cultivée pour ses qualités nutritionnelles et énergétiques et peut être consommés en poudre (dans la soupe ou la bouillie) ou en gélule.
Voila je pense que vous savez tout sur nos dernières aventures burkinabè… A l’heure où j’écris nous sommes encore à Ouagadougou mais nous la quittons définitivement (et je ne pense pas me tromper cette fois ci) demain pour rejoindre le Togo. Cet article sera donc publié au Togo, 5ème et dernier pays du projet Aquaba